
Editeur : Harry N. Abrams
Date de sortie : Avril 2021
Genre : YA, fantasy
Nombre de pages : 304
Radar à diversité : pp trans, ps lesbienne, ps gay et Noir, ps non-binaire
TW : harcèlement, transphobie, deadnaming, homophobie, dysphorie
L’avis de @planetediversite : Initialement, je me souviens avoir beaucoup aimé ma lecture de Between Perfect and Real mais maintenant, quelques jours plus tard, je me pose enfin pour écrire cette chronique et je dois avouer… qu’il ne m’a pas vraiment marqué. Probablement dû au fait qu’il ne se passe pas grand chose dans ce roman. Tout tourne autour de Dean, de son acceptation et c’est d’habitude le genre de roman que j’aime beaucoup mais là c’est vraiment la seule intrigue de toute l’histoire, c’est dommage.
Par contre j’ai beaucoup aimé Dean, on le suit dans tout son parcours, ses doutes, ses questions. Grâce au théâtre et surtout à Roméo qu’il joue, il découvre à quel point il est à l’aise dans ce rôle qui n’en n’est peut-être pas totalement un.
Le roman montre aussi l’importance des groupes de soutien pour les personnes LGBTQIA+, un endroit où il peut essayer de nouveaux pronoms, où il peut partager les interrogations qui le tracasse et surtout où il peut découvrir qu’il n’y a pas qu’une façon d’être trans. C’est un spectre avec des tas d’expériences différentes. Tout comme l’importance des ressources en ligne qui accompagnent Dean tout le long de l’histoire. Le roman jongle entre les moments assez dur de dysphorie, d’harcèlement et les moments plus joyeux d’euphorie de genre, d’ami.e.s qui le soutiennent.
Par contre j’ai été très gênée par le traitement de Zoe, la petite amie de Dean. Malgré le fait qu’elle reste avec Dean pendant une bonne partie du livre, elle finit par rompre avec lui car étant lesbienne, elle ne veut pas sortir avec un garçon et j’ai trouvé qu’elle était diabolisée pour ça (on tombe dans le schéma de « les lesbiennes sont des TERF »). Zoe dit des choses transphobes et clairement horribles (elle est d’ailleurs la seule personne queer a tenir des propos transphobes dans le roman) mais sa décision vient du fait qu’elle est lesbienne et non pas parce que Dean est trans. Elle n’est pas à être excusée évidemment mais je trouvais que dans le roman cette partie n’était pas assez clair.
Le passage où un personnage blanc explique les violences policières à un personnage Noir était aussi assez déplacé.
Par contre j’ai beaucoup aimé Dean, on le suit dans tout son parcours, ses doutes, ses questions. Grâce au théâtre et surtout à Roméo qu’il joue, il découvre à quel point il est à l’aise dans ce rôle qui n’en n’est peut-être pas totalement un.
Le roman montre aussi l’importance des groupes de soutien pour les personnes LGBTQIA+, un endroit où il peut essayer de nouveaux pronoms, où il peut partager les interrogations qui le tracasse et surtout où il peut découvrir qu’il n’y a pas qu’une façon d’être trans. C’est un spectre avec des tas d’expériences différentes. Tout comme l’importance des ressources en ligne qui accompagnent Dean tout le long de l’histoire. Le roman jongle entre les moments assez dur de dysphorie, d’harcèlement et les moments plus joyeux d’euphorie de genre, d’ami.e.s qui le soutiennent.
Par contre j’ai été très gênée par le traitement de Zoe, la petite amie de Dean. Malgré le fait qu’elle reste avec Dean pendant une bonne partie du livre, elle finit par rompre avec lui car étant lesbienne, elle ne veut pas sortir avec un garçon et j’ai trouvé qu’elle était diabolisée pour ça (on tombe dans le schéma de « les lesbiennes sont des TERF »). Zoe dit des choses transphobes et clairement horribles (elle est d’ailleurs la seule personne queer a tenir des propos transphobes dans le roman) mais sa décision vient du fait qu’elle est lesbienne et non pas parce que Dean est trans. Elle n’est pas à être excusée évidemment mais je trouvais que dans le roman cette partie n’était pas assez clair.
Le passage où un personnage blanc explique les violences policières à un personnage Noir était aussi assez déplacé.
« The possibilities are endless. »
Malgré quelques caractérisations maladroites et un manque de substance, le roman vaut quand même le coup pour Dean, son histoire, ses doutes et ses moments de joie.
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