
Editeur : Casterman
Date de sortie : Septembre 2019
Genre : YA, contemporain
Nombre de pages : 302
Radar à diversité : pp Noire et grosse + #ownvoices
L’avis de @planetediversite : Jade est une adolescente qui vit dans un quartier pauvre de l’Oregon et qui va dans un lycée majoritairement blanc. Ici on y parle surtout de micro agressions, ces remarques racistes qu’elle a l’habitude d’entendre tous les jours. Jade est inscrite à un programme qui connecte des jeunes étudiantes Noires avec des femmes Noires plus âgées, qui ont réussi. Elle se rend compte que à quel point sa relation avec son mentor, Maxine, est affecté par le fait que cette dernière ait évolué dans un milieu social aisé. L’autrice nous montre les différences de classe à travers deux personnages Noirs ayant grandi différemment mais aussi avec la relation que Jade a avec son amie qui elle est blanche et pauvre.
On suit vraiment Jade à travers ses relations : avec son mentor, son amie, sa mère, son lycée mais aussi son art. Parce que c’est ce qui compte le plus pour Jade : ses collages. J’ai beaucoup aimé voir cette forme d’art dans un roman, c’est quelque chose que l’on voit peu. A travers son art, elle parler de son corps et de tout ce qu’elle traverse.
Le roman fait la taille idéal, ni trop long, ni trop court et je me suis beaucoup attachée à Jade que l’autrice a su rendre réelle à travers les pages. J’ai particulièrement aimé le fait qu’il n’y avait pas de romance (on a tendance à en trouver trop souvent dans les romans YA), on se concentre sur Jade et tout ce qui l’entoure.
On suit vraiment Jade à travers ses relations : avec son mentor, son amie, sa mère, son lycée mais aussi son art. Parce que c’est ce qui compte le plus pour Jade : ses collages. J’ai beaucoup aimé voir cette forme d’art dans un roman, c’est quelque chose que l’on voit peu. A travers son art, elle parler de son corps et de tout ce qu’elle traverse.
Le roman fait la taille idéal, ni trop long, ni trop court et je me suis beaucoup attachée à Jade que l’autrice a su rendre réelle à travers les pages. J’ai particulièrement aimé le fait qu’il n’y avait pas de romance (on a tendance à en trouver trop souvent dans les romans YA), on se concentre sur Jade et tout ce qui l’entoure.
« Parfois, j’ai l’impression de partir de chez moi le matin en un seul morceau, riche des baisers de maman qui a placé ses espoirs en moi. Mais quand je rentre le soir, j’ai l’âme en miette. »
Sortir d’ici est un roman discret qui véhicule un message important sur les classes sociales, sur ce que c’est d’être Noir et pauvre aux Etats-Unis qui mérite plus de visibilité.
8/10
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