
Un premier roman qui dépeint un gang de filles décidant un jour de reprendre comme elles peuvent le contrôle de leur vie.
Editeur : Cambourakis
Date de sortie : Septembre 2020
Genre : Adulte, contemporain
Nombre de pages : 144
Radar à diversité : pp saphiques
TW : viols
L’avis de @planetediversite : Les Orageuses c’est l’histoire d’une colère. Celle des victimes qui se rassemblent pour la vengeance. La mienne aussi en lisant dans ces lignes une histoire que je connais que trop bien. Proches, inconnus, collègues on aperçoit toutes sortes d’agresseurs et toutes sortes de victimes aussi. On y ressent le silence que la société impose, la sororité qui se forme autour du traumatisme.
Bref, j’ai beaucoup aimé ce roman. Je vous avoue que je suis incapable de vous souvenir des personnages (que j’ai souvent mélangé au fil de l’histoire) et pourtant ça ne me semble pas si important car la colère reste.
Bref, j’ai beaucoup aimé ce roman. Je vous avoue que je suis incapable de vous souvenir des personnages (que j’ai souvent mélangé au fil de l’histoire) et pourtant ça ne me semble pas si important car la colère reste.
« Elle prend le temps de bien les regarder toutes, sorcières mes sœurs, ces vengeresses, pétroleuses, prêtresses, toutes un peu abîmées mais qui ont réussi à se rafistoler comme elles pouvaient. Elle a une bouffée d’amour avant la violence et elle les regarde comme si elle regardait sa famille. »
Il y a certains côtés que j’ai moins aimé sûrement à cause de la rapidité du texte. Mais comme je l’ai dit plus haut ici et maintenant quelques mois après avoir lu le livre ça ne me semble plus si important. L’autrice ne s’embête pas à chercher un style trop fleurit, les mots coupent et ils guérissent. La colère reste.
8/10