
Après l’accident, Laurel et son père doivent ramasser les morceaux de leur vie brisée. Son père est aux prises avec son chagrin et sa dépression, incapable de faire face à la perte de sa famille. Il cherche un moyen de sortir de sa douleur, laissant Laurel derrière lui alors qu’il lutte pour faire face à sa propre maladie mentale. Elle a désespérément besoin de trouver un moyen de tout arranger et d’aider son père à accepter la perte afin qu’il puisse revenir vers elle.
Laurel essaie de comprendre sa douleur avec l’aide de ses grands-parents, de ses deux meilleurs amis et de quelques inconnus au hasard. Alors qu’elle a du mal à comprendre qui elle est sans sa famille, elle doit accepter les éléments de sa Liste des choses dont il ne faut pas parler, réapprendre à faire confiance à son père et, en plus de tout, garder son cœur ouvert à l’amour à la suite de son immense perte, apprenant finalement que ce n’est pas grave de ne pas aller bien.
Editeur : Oolingan Press
Date de sortie : Novembre 2020
Genre : YA, contemporain
Nombre de pages : 256
Radar à diversité : pp saphique, li Noire et bi
TW : accident de voiture, deuil, dépression
L’avis de @planetediversite : Laurel everywhere est probablement le premier livre où j’ai pleuré de la première à la dernière page.
Après qu’un chauffard ivre est tué sa mère, son frère et sa soeur, Laurel doit affronter le deuil, seule. Seule ou presque puisque il lui reste son père mais celui-ci est enfermé dans une dépression sévère et délaisse complètement sa fille. Le livre nous embarque dans les pensées, parfois confuses, de Laurel, dans ses doutes aussi. Tout ce qui traverse une personne en deuil : les pourquoi, les pleurs, la colère… Ici les sentiments et les émotions des autres personnages n’existent presque pas tant ceux du personnage principal sont forts. On pourrait croire que c’est un reproche que je fais mais non ça ne m’a pas du tout dérangé au contraire.
C’est aussi un roman que j’appellerais « quiet sapphic » (comme les romans de Nina Lacour par exemple) car en plus du deuil, Laurel essaye aussi de comprendre ses sentiments pour sa meilleure amie mais ça reste vraiment en arrière-plan. Pourtant c’est l’un des aspects du livre que j’ai le plus aimé. Pas de drame, juste des sentiments à démêler.
C’est l’histoire d’une famille qui tente de se reconstruire et si vous aimez pleurer ce livre est peut-être fait pour vous.
Après qu’un chauffard ivre est tué sa mère, son frère et sa soeur, Laurel doit affronter le deuil, seule. Seule ou presque puisque il lui reste son père mais celui-ci est enfermé dans une dépression sévère et délaisse complètement sa fille. Le livre nous embarque dans les pensées, parfois confuses, de Laurel, dans ses doutes aussi. Tout ce qui traverse une personne en deuil : les pourquoi, les pleurs, la colère… Ici les sentiments et les émotions des autres personnages n’existent presque pas tant ceux du personnage principal sont forts. On pourrait croire que c’est un reproche que je fais mais non ça ne m’a pas du tout dérangé au contraire.
C’est aussi un roman que j’appellerais « quiet sapphic » (comme les romans de Nina Lacour par exemple) car en plus du deuil, Laurel essaye aussi de comprendre ses sentiments pour sa meilleure amie mais ça reste vraiment en arrière-plan. Pourtant c’est l’un des aspects du livre que j’ai le plus aimé. Pas de drame, juste des sentiments à démêler.
C’est l’histoire d’une famille qui tente de se reconstruire et si vous aimez pleurer ce livre est peut-être fait pour vous.
8/10
Niveau d’anglais : ★★☆☆☆