
Grace à se demande pourquoi elle ne se sent pas plus épanouie après avoir terminé ses études. Chancelante sous le poids des attentes de son père, ancien militaire, un marché du travail en difficulté et des sentiments d’épuisement professionnel, Grace fuit sa maison de Portland pour un été à New York avec la femme qu’elle connaît à peine.
À New York, elle est capable d’ignorer toutes les questions ennuyeuses sur ses projets futurs et tombe amoureuse de sa belle et créative épouse, Yuki Yamamoto. Mais quand la réalité s’effondre, Grace doit faire face à ce qu’elle a fui depuis le début : les peurs qui nous rendent humains, les cicatrices familiales qui ont besoin de guérir et le désir de connexion en particulier au moment où elle commence à naviguer dans le monde des adultes.
Editeur : Park Row Books
Date de sortie : Février 2021
Genre : Adulte, contemporain
Nombre de pages : 352
Radar à diversité : pp Noire et lesbienne (avec anxiété et dépression), li nippo-américaine et lesbienne, ps trans, ps racisés, ps avec un trouble boderline et dépressive
Grace est un personnage qui ne sait pas s’arrêter. Elle a été élevé par un père militaire et il faut toujours qu’elle travaille dur, qu’elle soit la meilleure. Elle se trouve dans un domaine dominé par les Blancs où il faut toujours qu’elle donne le double d’elle-même pour arriver aux mêmes résultats que les autres. De l’autre côté, on a Yuki, créative, qui fait des émissions de radios en plus d’être serveuse. Elle vit à New-York avec trois mecs queer. Je crois qu’on ne peut pas trouver des modes de vie plus différents. Et ces deux-là vont se marier à Las Vegas.
Ce n’est qu’un peu plus tard qu’elles vont se retrouver.
Autour de Grace gravite ses deux meilleures amies Ximena et Agnes que j’ai adoré. Leur relation à toutes les trois est juste magnifique, pleine de confiance malgré les épreuves que chacune vit. Grace et Agnes ont toutes les deux des problèmes de santé mentale que j’ai trouvé très bien représenté. Toutes se soutiennent et j’adore voir la puissance de l’amitié entre femmes dans un roman.
C’est tellement dur de parler de ce livre qui, j’ai l’impression, parle de tellement de sujets. Celui qui m’a le plus marqué étant le passage à l’âge adulte et comment naviguer dans ce monde-là.
« It’s okay to not be okay, it’s okay to not know your place in the world, and it’s okay to need a break from real life every now and then. And of course, it’s okay to ask for help. »
L’autrice parle aussi des attentes de la société, notamment envers les jeunes femmes Noires, mais aussi les attentes familiales qui peuvent parfois nous faire plus de mal que de bien.
Honey Girl est surtout une histoire qui parle de gens solitaires, de jeunes anxieux, fatigués par une vie qui débute à peine.
8/10
Niveau d’anglais : ★★★☆☆