
Alors qu’Ana rencontre Hayden, un garçon transgenre nouveau à la patinoire, les réflexions sur le programme de princesse et l’identité de genre commencent à prendre le devant de la scène. Et quand Hayden prend Ana pour un garçon, Ana ne le corrige pas et trouve du réconfort dans cette identité masculine quand il est là. Au fur et à mesure que leur amitié se développe, Ana se rend compte qu’il est difficile de jongler avec deux identités différentes sur une couche de glace glissante. Et à l’approche d’une compétition majeure, Ana doit décider si dire la vérité à tout le monde vaut la peine de risquer des années de travail acharné et de sacrifice.
Editeur : Little, Brown Books for Young Readers
Date de sortie : Octobre 2020
Genre : Jeunesse, contemporain
Nombre de pages : 380
Radar à diversité : pp sino-américain, juif et non-binaire + auteurice non-binaire, ps trans
L’avis de @planetediversite : Ana on the edge est une très belle histoire sur la quête d’identité (de genre notamment). Le décor principal de l’histoire est une patinoire puisque Ana est championne en titre et prépare de futurs concours. Et même si je n’y connais rien en patinage artistique et que je manquais de vocabulaire sur cet univers j’ai réussi rapidement à m’y habituer.
Ana n’a pas les mots exacts pour ressentir ce qu’elle décrit (au fil du roman Ana essaye plusieurs pronoms et accepte les pronoms elle/she/her c’est donc ceux que j’utiliserais pour cette chronique). Elle sait qu’elle n’aime pas être perçu comme une fille, elle rejette tout ce qui peut être perçu comme féminin (les cheveux longs, les robes etc.) le tout sans jamais dénigrer la féminité. C’est juste que ça ne lui ressemble pas. La dysphorie qu’elle ressent tout au long des pages est poignant et aussi fort que le soulagement lorsqu’elle voit les mots « non-binaire » pour la première fois. Le roman nous emmène tout au long de ce processus et si je trouvais l’histoire un peu longue au début, on comprend rapidement que toutes les scènes sont nécessaires (bon le début avec l’histoire du patinage était un peu long j’avoue).
J’ai beaucoup aimé les parallèles que fait l’auteurice entre la performance sur glace et la performance de genre. C’était très intéressant à lire.
Ana n’a pas les mots exacts pour ressentir ce qu’elle décrit (au fil du roman Ana essaye plusieurs pronoms et accepte les pronoms elle/she/her c’est donc ceux que j’utiliserais pour cette chronique). Elle sait qu’elle n’aime pas être perçu comme une fille, elle rejette tout ce qui peut être perçu comme féminin (les cheveux longs, les robes etc.) le tout sans jamais dénigrer la féminité. C’est juste que ça ne lui ressemble pas. La dysphorie qu’elle ressent tout au long des pages est poignant et aussi fort que le soulagement lorsqu’elle voit les mots « non-binaire » pour la première fois. Le roman nous emmène tout au long de ce processus et si je trouvais l’histoire un peu longue au début, on comprend rapidement que toutes les scènes sont nécessaires (bon le début avec l’histoire du patinage était un peu long j’avoue).
J’ai beaucoup aimé les parallèles que fait l’auteurice entre la performance sur glace et la performance de genre. C’était très intéressant à lire.
Ana on the edge est un roman que je conseille absolument et qui est en plus pour une tranche d’âge avec encore trop peu d’histoires LGBTQIA+. Mais elle conviendra aussi aux plus grands car il est impossible de ne pas s’attacher à Ana.
8/10
Niveau d’anglais : ★★☆☆☆
***
Chroniques ownvoices :
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Je vais bientôt m’acheter quelques livres numériques anglophones alors autant en profiter et ajouter ce roman, il a l’air super ! Merci pour la découverte ☺
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