
Editeur : Talents Hauts
Date de sortie : Août 2020
Genre : Jeunesse, contemporain
Nombre de pages : 100
Radar à diversité : F/F
TW : xénophobie, homophobie
L’avis de @planetediversite : On va pas se mentir ça fait plusieurs fois que la maison d’édition Talents Hauts me déçoit avec ses parutions et ce livre est dans la même lignée. C’est un roman très court et tout ce que j’aurais à dire dessus pourrait être considérer comme un spoiler mais nous voilà sur l’île des Goélands, une île recluse de tout avec des habitants qui supportent mal tout ce qu’ils ne connaissent pas. June est déjà un peu catégorisée comme une fille étrange à cause du passé de ses parents et lorsqu’elle va se lier d’amitié (et plus) avec une nouvelle naufragée, tout va s’empirer.
J’aurais pu simplement vous dire ne pas avoir accroché à l’histoire, tant pis ça arrive à tout le monde mais là n’est pas le seul problème. J’ai trouvé la relation entre June et Angelina d’abord très malaisante. L’auteur nous sort des phrases du style « Je voudrais m’embraser en elle et mourir dans son sang ». Calmez-vous, vous vous connaissez depuis moins de 24 heures, oh. Leur relation semble basée sur la seule envie de posséder l’autre. Sans compter que, personnellement, j’ai du mal à me dire qu’un homme adulte a écrit une scène de sexe entre deux adolescentes. Je sais pas pour moi ça coince.
Je terminerais en disant que je suis fatiguée de ces romans français où les personnages LGBTQI+ subissent de la violence inutile dans des scènes particulièrement décrites. Ici l’une des filles se fait même coudre les lèvres. Inutile et gratuit. Sans compter toutes les références à la « sauvagerie » qui m’ont assez mal à l’aise. J’ai perdu une heure de ma vie à lire ce roman et je vous conseille de passer votre chemin.
J’aurais pu simplement vous dire ne pas avoir accroché à l’histoire, tant pis ça arrive à tout le monde mais là n’est pas le seul problème. J’ai trouvé la relation entre June et Angelina d’abord très malaisante. L’auteur nous sort des phrases du style « Je voudrais m’embraser en elle et mourir dans son sang ». Calmez-vous, vous vous connaissez depuis moins de 24 heures, oh. Leur relation semble basée sur la seule envie de posséder l’autre. Sans compter que, personnellement, j’ai du mal à me dire qu’un homme adulte a écrit une scène de sexe entre deux adolescentes. Je sais pas pour moi ça coince.
Je terminerais en disant que je suis fatiguée de ces romans français où les personnages LGBTQI+ subissent de la violence inutile dans des scènes particulièrement décrites. Ici l’une des filles se fait même coudre les lèvres. Inutile et gratuit. Sans compter toutes les références à la « sauvagerie » qui m’ont assez mal à l’aise. J’ai perdu une heure de ma vie à lire ce roman et je vous conseille de passer votre chemin.
La critique est libre et le roman d’Yves-Marie Clément est singulier, c’est ce qui nous a plu chez Talents Hauts. C’est dommage que vous n’ayez pas apprécié ce livre, mais ne reniez pas vos autres coups de cœur : En apnée 8/10 (« Merci à Talents Hauts de toujours publier des histoires aussi importantes… »), Le renard et la couronne 18/20, La volte 7/10.
Nous sommes ouvertes à la discussion et apprécierons de pouvoir échanger avec vous sur ce qui vous a posé problème dans nos livres.
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Je ne renie pas les autres livres que j’ai adoré et que je continue à conseiller. Je parlais surtout de sorties plus récentes que j’ai trouvé beaucoup moins bonnes. Après avoir reçu plusieurs mails assez malvenus suite à ma chronique, je préfère simplement mettre cet incident de côté pour l’instant. Bonne fin de journée.
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No offense, mais les échanges sur ce qui pose problème, ça se fait avant la publication, avec des sensitivity readers. En particulier quand le roman n’est pas ownvoices et touche à des sujets sensibles.
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No offense, mais les échanges sur ce qui pose problème, ça se fait avant la publication, avec des sensitivity readers. En particulier quand le roman n’est pas ownvoices et touche à des sujets sensibles.
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(surtout quand quelqu’un avait déjà pointé du doigt ce qui n’allait pas et n’a pas été écouté)
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https://cheekmagazine.fr/culture/pourquoi-la-france-deteste-les-sensitivity-readers/
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[…] et je ne le recommande pas. Après ma lecture de ce roman je suis allé voir la chronique de Planète Diversité et je suis soulagée de voir que j’étais pas toute seule à avoir été très mal à […]
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