
Editeur : Le Rouergue
Date de sortie : Janvier 2020
Genre(s) : YA, contemporain
Nombre de pages : 271
Radar à diversité : pp wlw
TW : deuil, tentative de suicide
L’avis de @planetediversite : Tracer est un roman sur le deuil qui a choisi d’être plus optimiste que triste. C’est l’histoire d’Emjie qui après avoir perdu ses parents, sa famille entière, dans un accident de voiture décide de tracer sa route pour se rendre à Aubrac sur un coup de tête. On la suit donc dans sa randonnée qui dure plusieurs semaines et où elle rencontre plusieurs personnes. Parce que ce n’est pas simplement l’histoire d’Emjie mais aussi celles de toutes les personnes qu’elle a croisé.
J’ai beaucoup aimé l’amitié qui lie Emjie et Nitsa, sa meilleure amie, qui décide de venir avec elle. Nitsa est prête à tout pour Emjie et on aime toujours voir des belles relations entre femmes comme celle-ci. Du genre de celles que les tempêtes, la mort ou la colère n’arrêteront pas.
L’écriture est assez simple et moi qui déteste les descriptions trop longues, j’ai été servi. Des pages et des pages de feuilles qui bougent dans les arbres. Ugh. Il n’empêche que j’ai apprécié de suivre Emjie dans son voyage. Malheureusement, j’ai un peu décroché une fois que Nitsa part et qu’Emjie se retrouve seule.
La sexualité d’Emjie n’a pas une grande place dans le roman, en vérité, ce ne sont que quelques chapitres presque à la fin de l’histoire. J’étais quand même contente que ce soit un peu abordé mais inutile de le lire juste pour cet élément là. Surtout qu’on se retrouve encore avec une énième histoire entre une gamine de 18 ans et une femme plus âgée et que ça me met toujours très mal à l’aise.
En tout cas, je n’ai pas refermé le livre avec l’envie folle de prendre mon sac à dos et de parcourir des kilomètres sous la pluie, le vent ou le soleil écrasant. J’ai trouvé qu’on restait quand même très en surface des sentiments du personnage. On est très dans l’instant et peu dans le passé ou le futur. Emjie parle peu de ses parents et on ne sait presque rien sur elle. Malgré tout, j’ai compris pourquoi Emjie le faisait, le besoin de solitude, de s’éloigner de tout et de tout le monde.
J’ai beaucoup aimé l’amitié qui lie Emjie et Nitsa, sa meilleure amie, qui décide de venir avec elle. Nitsa est prête à tout pour Emjie et on aime toujours voir des belles relations entre femmes comme celle-ci. Du genre de celles que les tempêtes, la mort ou la colère n’arrêteront pas.
L’écriture est assez simple et moi qui déteste les descriptions trop longues, j’ai été servi. Des pages et des pages de feuilles qui bougent dans les arbres. Ugh. Il n’empêche que j’ai apprécié de suivre Emjie dans son voyage. Malheureusement, j’ai un peu décroché une fois que Nitsa part et qu’Emjie se retrouve seule.
La sexualité d’Emjie n’a pas une grande place dans le roman, en vérité, ce ne sont que quelques chapitres presque à la fin de l’histoire. J’étais quand même contente que ce soit un peu abordé mais inutile de le lire juste pour cet élément là. Surtout qu’on se retrouve encore avec une énième histoire entre une gamine de 18 ans et une femme plus âgée et que ça me met toujours très mal à l’aise.
En tout cas, je n’ai pas refermé le livre avec l’envie folle de prendre mon sac à dos et de parcourir des kilomètres sous la pluie, le vent ou le soleil écrasant. J’ai trouvé qu’on restait quand même très en surface des sentiments du personnage. On est très dans l’instant et peu dans le passé ou le futur. Emjie parle peu de ses parents et on ne sait presque rien sur elle. Malgré tout, j’ai compris pourquoi Emjie le faisait, le besoin de solitude, de s’éloigner de tout et de tout le monde.
Tracer est un roman plein de sensibilité, parfois drôle malgré l’horreur de la situation. Un roman qui fait passer du bon temps mais que j’oublierais vite après. Tant pis.
6/10