
Editeur : Hugo Roman
Date de sortie : Février 2020
Genre : YA, contemporain
Nombre de pages : 313
Radar à diversité : ps trans, ps bi
TW : alcoolisme, agression sexuelle, culture du viol
L’avis de @planetediversite : J’avais adoré Summer of Salt de Katrina Leno il y a deux ans et je suis contente de voir enfin cette autrice être traduite en France.
Tout près d’ici nous embarque dans la vie chaotique de Magpie. Je crois que c’est vraiment le premier sentiment que j’ai ressenti : le chaos. En trois mois la vie de l’adolescente a changé du tout au tout, quelque chose d’horrible lui est arrivée, puis elle a surpris son père en train de tromper sa mère, puis il est parti, puis sa soeur est parti, puis sa mère a sombré dans l’alcoolisme, puis sa meilleure amie l’a lâché. Le chaos. L’abandon aussi. Magpie est désormais quelque de très seule.
C’est quand elle croit tout perdu qu’elle découvre un monde étrange qui ressemble au monde parfait qu’elle écrit dans son journal. Un monde qui s’appelle « Tout près d’ici ». C’est un endroit où sa famille est toujours ensemble et ou elle a toujours sa meilleure amie à ses côtés. Un endroit safe.
Le roman parle beaucoup de la culture du viol, de la façon dont les victimes sont tenues au silence et surtout de la colère qu’on peut ressentir. Après le chaos et l’abandon, la colère. C’est un sentiment prédominant chez Magpie qui en veut à tout le monde. Son père, sa mère, sa soeur, sa meilleure amie, Brandon Pipp et d’autres. Mais ce que j’ai aimé c’est que jamais, ni dans la narration, ni autre part, la colère de Magpie n’est jugée. Elle est légitime point et c’est aussi une histoire de vengeance.
J’ai beaucoup aimé la relation de Magpie avec quelques camarades d’école : les parias (dont elle fait partie maintenant).
Je suis quelqu’un qui aime quand on lui explique pourquoi des choses « magiques » ou « surnaturelles » (ou peu importe) arrivent. J’ai besoin d’explication et c’est pour ça que je ne suis pas fan du réalisme magique. C’est encore ce qui a coincé pour moi même si je comprends toute la symbolique, je n’aime pas les choses qui ne sont pas expliquées. C’est le seul point noir que j’ai trouvé.
Tout près d’ici nous embarque dans la vie chaotique de Magpie. Je crois que c’est vraiment le premier sentiment que j’ai ressenti : le chaos. En trois mois la vie de l’adolescente a changé du tout au tout, quelque chose d’horrible lui est arrivée, puis elle a surpris son père en train de tromper sa mère, puis il est parti, puis sa soeur est parti, puis sa mère a sombré dans l’alcoolisme, puis sa meilleure amie l’a lâché. Le chaos. L’abandon aussi. Magpie est désormais quelque de très seule.
C’est quand elle croit tout perdu qu’elle découvre un monde étrange qui ressemble au monde parfait qu’elle écrit dans son journal. Un monde qui s’appelle « Tout près d’ici ». C’est un endroit où sa famille est toujours ensemble et ou elle a toujours sa meilleure amie à ses côtés. Un endroit safe.
Le roman parle beaucoup de la culture du viol, de la façon dont les victimes sont tenues au silence et surtout de la colère qu’on peut ressentir. Après le chaos et l’abandon, la colère. C’est un sentiment prédominant chez Magpie qui en veut à tout le monde. Son père, sa mère, sa soeur, sa meilleure amie, Brandon Pipp et d’autres. Mais ce que j’ai aimé c’est que jamais, ni dans la narration, ni autre part, la colère de Magpie n’est jugée. Elle est légitime point et c’est aussi une histoire de vengeance.
J’ai beaucoup aimé la relation de Magpie avec quelques camarades d’école : les parias (dont elle fait partie maintenant).
Je suis quelqu’un qui aime quand on lui explique pourquoi des choses « magiques » ou « surnaturelles » (ou peu importe) arrivent. J’ai besoin d’explication et c’est pour ça que je ne suis pas fan du réalisme magique. C’est encore ce qui a coincé pour moi même si je comprends toute la symbolique, je n’aime pas les choses qui ne sont pas expliquées. C’est le seul point noir que j’ai trouvé.
Tout près d’ici est un roman avec atmosphère mélancolique et une colère qui prend aux tripes. Je vous invite grandement à lire ce livre si vous le pouvez et vous conseille aussi un de ses autres romans Summer of Salt qui lui ressemble un peu dans sa colère et dans les thématiques.
« J’ai beaucoup pensé au nombre de fois où une fille doit dire non avant d’être écoutée. »
7/10