
Editeur : Éditions Hurtubise
Date de sortie : Février 2018
Genre : Jeunesse, contemporain
Nombre de pages : 230
Radar à diversité : pp non-binaire et latinx, ps trans et bi, ps trans, ps bi + autrice trans
TW : transphobie, racisme
L’avis de @planetediversite : J’ai appris récemment qu’il y avait une BD qui allait avec ce roman. Elle s’appelle Assignée garçon et vous pouvez la lire gratuitement en ligne. On y retrouve la meilleure amie de Ciel, Stéphie.
Bref, revenons-en au roman. Ciel (iel/elle) est un personnage très attachant qui aborde plein de problématiques à laquelle iel est confronté.e aux quotidiens : le changement de prénom à sa nouvelle école, le fait de devoir aller aux toilettes quand personne n’est là, le transphobie au sein même des groupes LGBT, le harcèlement sur les réseaux sociaux. Parce que oui, Ciel a une chaîne YouTube où iel parle de transidentité et pour un.e ado de 15/16 ans, iel a un calme olympien face aux commentaires haineux et iel passe à autre chose très vite. Ça fait partie de ces petites choses que je n’ai pas trouvé très crédibles. Ça et les dialogues. Aucun ado ne parle comme le font les personnages de ce roman ?
Mon seul regret c’est qu’au final, l’histoire soit dénué d’intrigue. On est plus dans un roman tranches de vie qui fonctionne très bien en BD mais moins en roman. Il se passe peu de choses et la fin semble juste être la fin d’un chapitre, pas d’un roman.
Par contre, j’ai aimé l’amitié entre Ciel et Stéphie. C’est un gros point fort du roman, iels se soutiennent beaucoup et c’était vraiment sympa à lire. Le positivité que dégage le roman est quand même une bouffée d’air frais là où les romans avec des personnages trans sont souvent tragiques et plein de douleurs. Ici on n’a pas un personnage trans mais plusieurs et tous sont heureux et aimés. Je pense que c’est de ce genre de représentation qu’on manque beaucoup.
Bref, revenons-en au roman. Ciel (iel/elle) est un personnage très attachant qui aborde plein de problématiques à laquelle iel est confronté.e aux quotidiens : le changement de prénom à sa nouvelle école, le fait de devoir aller aux toilettes quand personne n’est là, le transphobie au sein même des groupes LGBT, le harcèlement sur les réseaux sociaux. Parce que oui, Ciel a une chaîne YouTube où iel parle de transidentité et pour un.e ado de 15/16 ans, iel a un calme olympien face aux commentaires haineux et iel passe à autre chose très vite. Ça fait partie de ces petites choses que je n’ai pas trouvé très crédibles. Ça et les dialogues. Aucun ado ne parle comme le font les personnages de ce roman ?
Mon seul regret c’est qu’au final, l’histoire soit dénué d’intrigue. On est plus dans un roman tranches de vie qui fonctionne très bien en BD mais moins en roman. Il se passe peu de choses et la fin semble juste être la fin d’un chapitre, pas d’un roman.
Par contre, j’ai aimé l’amitié entre Ciel et Stéphie. C’est un gros point fort du roman, iels se soutiennent beaucoup et c’était vraiment sympa à lire. Le positivité que dégage le roman est quand même une bouffée d’air frais là où les romans avec des personnages trans sont souvent tragiques et plein de douleurs. Ici on n’a pas un personnage trans mais plusieurs et tous sont heureux et aimés. Je pense que c’est de ce genre de représentation qu’on manque beaucoup.
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Ciel – Comment survivre aux deux prochaines minutes est à la fois un roman divertissant et un guide pour les enfants trans (et leurs parents) sur le vocabulaire, les pronoms, sur les problématiques rencontrées. Tout en abordant d’autres thèmes chers aux adolescents : l’amour, l’amitié et l’acceptation de soi.