
Editeur : ECW Press
Date de sortie : Avril 2020
Genre : Adulte, contemporain
Nombre de pages : 220
Radar à diversité : héroïnes canado-indiennes, pp trans + #ownvoices
L’avis de @planetediversite : Subtweet (n.) : contraction des mots « subliminal » et « tweet » (message publié sur Twitter). C’est un message qui s’adresse directement à une personne, mais le plus souvent sans citer son nom. Le subtweet est généralement précédé d’un #.
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The Subtweet suit Neela, une artiste déjà un peu connue, et Rukmini, une chanteuse qui fait des covers sur YouTube. Lorsque celle-ci reprend la chanson la plus populaire de Neela, les deux se rencontrent et deviennent amies. Alors « amies » est un bien grand mot parce qu’à aucun moment, je n’ai pas réellement senti une amitié naître entre ces deux femmes. La jalousie, la compétition s’installent très vite. L’autrice aborde le monde de la musique, la célébrité et les réseaux sociaux mais aussi comment le racisme systémique et le patriarcat montent les artistes racisées les unes contre les autres. Elle parle du monde du monde de la musique dominé par les Blancs et comment trouver sa place quand on ne l’est pas.
J’ai par contre été un peu déçu de voir que l’une des seules façons de créer du conflit entre les deux personnages principaux reposent sur du manque de communication, sur des non-dits qui auraient pu se régler en deux chapitres. J’aurais aussi aimé plus de descriptions et de contexte parce que j’ai été perdu au début de ma lecture. La distance que j’ai ressenti vient aussi peut-être du fait que je m’intéresse peu à la musique en général ?
Parce contre j’ai apprécié la construction des personnages qui sont complexes et multi-dimensionnels. Elles font des choses pas forcément sympa mais c’était assez réalistes. On sent que le but ce n’est pas forcément qu’on s’attache aux personnages mais qu’on dépeigne quelque chose de vrai.
Au final, j’ai plus apprécié le subplot avec l’ancien groupe formé par Neela et une de ces camarades de classe que la rivalité entre Neela et Rukmini qui, comme je le disais, n’est là que parce qu’elles se cachent des choses qui n’ont pas besoin d’être caché. J’ai été contente de voir qu’il prenait de plus en plus de place vers la fin du récit.
J’ai par contre été un peu déçu de voir que l’une des seules façons de créer du conflit entre les deux personnages principaux reposent sur du manque de communication, sur des non-dits qui auraient pu se régler en deux chapitres. J’aurais aussi aimé plus de descriptions et de contexte parce que j’ai été perdu au début de ma lecture. La distance que j’ai ressenti vient aussi peut-être du fait que je m’intéresse peu à la musique en général ?
Parce contre j’ai apprécié la construction des personnages qui sont complexes et multi-dimensionnels. Elles font des choses pas forcément sympa mais c’était assez réalistes. On sent que le but ce n’est pas forcément qu’on s’attache aux personnages mais qu’on dépeigne quelque chose de vrai.
Au final, j’ai plus apprécié le subplot avec l’ancien groupe formé par Neela et une de ces camarades de classe que la rivalité entre Neela et Rukmini qui, comme je le disais, n’est là que parce qu’elles se cachent des choses qui n’ont pas besoin d’être caché. J’ai été contente de voir qu’il prenait de plus en plus de place vers la fin du récit.
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The Subtweet est un roman qui ne s’excuse pas d’exister avec des personnages modernes et sûrs d’eux rempli de réflexions intéressants sur notre monde et sur notre musique.
7/10