
Editeur : Cherche Midi
Date de sortie : Mai 2017
Genre : Adulte, historique
Nombre de pages : 504
Radar à diversité : pp trans + autrice latinx
L’avis de @planetediversite : Les dieux du tango suit l’histoire de Leda qui arrive en Argentine pour rejoindre son mari (et cousin) Dante. Avec l’impossibilité de retourner en Italie, Leda doit se faire une vie dans ce pays qu’elle ne connait pas. Mais lui non plus ne le connait pas alors elle décide de s’habiller en homme pour faire ce qu’elle aime le plus : jouer du tango qui est à l’époque uniquement réservé aux hommes. A une époque où les femmes travaillent à la maison ou devenaient prostituées, Leda choisit une autre voie qui va la conduire aux mensonges et à l’inquiétude d’être démasquée mais aussi à découvrir les joies de la passion.
La question du genre et de l’identité est beaucoup posée au travers de ce personnage. J’ai notamment longtemps hésité quand à la façon de genre le personnage qui passe du « elle » au « il » avec aisance. Les scènes de sexe entre Leda et les femmes sont sûrement les plus belles scènes que j’ai pu lire. Elles sont douces, tendres, rythmées par le tango et par l’envie de Leda de faire plaisir.
J’ai d’ailleurs beaucoup appris sur le tango, ce style musical qui m’était inconnu jusque là. On voit Leda d’abord joué dans des maisons closes puis au fil des années le tango se joue dans des endroits de plus en plus luxueux. Parfois, j’aurais juré pouvoir entendre la musique que l’autrice décrivait tant elle était vive. J’ai aussi aimé que l’histoire se passe en Amérique du Sud, ça change et on est plongé dans une ville pleine de vie.
La question du genre et de l’identité est beaucoup posée au travers de ce personnage. J’ai notamment longtemps hésité quand à la façon de genre le personnage qui passe du « elle » au « il » avec aisance. Les scènes de sexe entre Leda et les femmes sont sûrement les plus belles scènes que j’ai pu lire. Elles sont douces, tendres, rythmées par le tango et par l’envie de Leda de faire plaisir.
J’ai d’ailleurs beaucoup appris sur le tango, ce style musical qui m’était inconnu jusque là. On voit Leda d’abord joué dans des maisons closes puis au fil des années le tango se joue dans des endroits de plus en plus luxueux. Parfois, j’aurais juré pouvoir entendre la musique que l’autrice décrivait tant elle était vive. J’ai aussi aimé que l’histoire se passe en Amérique du Sud, ça change et on est plongé dans une ville pleine de vie.
Leda est un personnage qui restera dans mon esprit encore longtemps. Sa vie est pleine de triomphes, de cœurs brisés et de défis mais sa fin est belle. Je ne sais pas si j’aurais réussi à vous convaincre que ce roman vaut la peine mais il ne vaut vraiment pas passer à côté d’une telle histoire.
9,5/10
[…] CHRONIQUE […]
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