
La graphisme est agréable et plutôt aéré et malgré quelques planches oniriques qui m’ont parfois perdues (comme la scène où il neige des lapins), j’ai trouvé le style sympa. Au final, on suit la reconstruction d’une personne à l’aide de ses amis et de sa passion pour l’Histoire mais j’aurais aimé être plus touchée par le récit et m’attacher plus au personnage.
Radar à diversité : personnages gays
6/10
Résumé : Dans l’espace le plus profond, un équipage reconstruit de magnifiques structures en ruine et assemble minutieusement le passé. Alors que Mia, la nouvelle recrue, fait la connaissance de son équipe, les différents événements lui rappelle son année charnière en internat où elle est tombée amoureuse d’une nouvelle étudiante plutôt mystérieuse. Lorsque Mia se rapproche de ses nouveaux amis, elle révèle son véritable objectif: rejoindre son navire et retrouver son amour perdu.
Mia commence un nouveau travail sur un vaisseau spatial et ne se doute pas que l’équipage va devenir une véritable famille. On apprend petit à petit à connaître ses personnages là et en parallèle l’histoire de Mia et de la fille dont elle était amoureuse à l’école. Au début, il ne comprend pas comment ses deux histoires sont liées et lorsque tout s’emboîte, le récit prend tout son sens.
J’ai adoré le trope de la « famille choisie » celle qu’on trouve par hasard et constituée de nos plus proches ami.e.s. On a deux romances F/F au centre de l’histoire, des personnages racisés ainsi qu’un personnage non-binaire. Le thème de l’espace est bien utilisé avec des planches magnifiques et un style graphique inimitable.
On A Sumbeam est vraiment un comics que je conseille si vous cherchez une belle histoire de famille et d’amour dans l’espace.
Où le trouver ? Onasumbeam.com
Radar à diversité : romances F/F, personnages racisés, non-binarité, maladie mentale
10/10
Résumé : Cette année qui débute doit se conclure avec les épreuves du brevet, mais les études ennuient profondément Claudine qui préfère jouer des tours à ses camarades et se mêler des affaires des grandes personnes. Du haut de ses quinze ans, cette jeune fille vive, un brin effrontée, destabilise le petit monde qui l’entoure. Si certains hommes commencent à la courtiser franchement, elle, de son côté, s’éprend de la nouvelle institutrice. Dès lors, l’école de jeunes filles du village devient le théâtre d’une comédie de mœurs tendre et piquante aux accents vaudevillesques.
L’histoire originale est sortie dans les années 1900 mais c’est un récit qui a très mal vieilli et que je trouve déplacé aujourd’hui.
Claudine est tout d’abord un personnage détestable qui maltraite ses amies, à part son amour pour son père, je ne lui ai pas trouvé beaucoup de qualités. Celle-ci tombe amoureuse de l’assistante de sa maîtresse d’école qui elle-même est amoureuse de la maîtresse d’école puis se fiance avec un homme. Les Feux de l’Amour who ?
Mais c’est vraiment les relations entre adolescentes-adultes qui m’a dérangé puisque Claudine a une brève histoire avec cette assistante, que Claudine se fait embrasser de force par un homme adulte qui essaye de la séduire à de nombreuses reprises, sans parler du médecin pervers de la ville. Je ne comprends pas l’intérêt de remettre au goût du jour par le biais d’une BD une histoire si dérangeante.
Sans compter qu’il n’y a presque aucune trame, on suit juste les petites péripéties d’une gamine trop gâtée.
Radar à diversité : bisexualité, homosexualité féminine
1/10