
Editeur : Gulf Stream
Date de sortie : 3 mai 2018
Genre : Contemporain
Nombre de pages : 200
TW : homophobie
Radar à diversité : pp lesbienne, homoparentalité.
L’avis de @littleandthemoon : Si vous me connaissez un peu, vous savez peut-être que les romans qui parlent d’homophobie ne sont pas du tout ma tasse de thé. J’ai du mal à lire les romans qui se concentrent sur le rejet, la douleur que peut vivre quelqu’un de queer (surtout lorsque c’est écrit par quelques d’hétéro). Donnez-moi toutes les romances F/F ou M/M, donnez-moi tous les livres de fantasy où la sexualité du personnage n’est qu’une part de lui et pas l’élément central, ça je prends. J’ai toujours peur qu’on nous jette la violence de l’homophobie au visage sans rien en faire de plus. Mais ce livre m’a intrigué car on y parle d’homosexualité féminine et c’est quelque chose que l’on retrouve peu en littérature française.
Les Maux Bleus est un roman compliqué à résumé puisqu’il est assez court et ne fait que 200 pages.
On retrouve donc Armelle, 16 ans, elle sait qu’elle aime les filles depuis trois ans mais ne l’a jamais dit à personne car ses parents sont assez conservateurs et elle assiste souvent à des scènes homophobes dans son lycée. Elle tient un carnet où elle note toutes ses pensées, ses troubles et c’est à travers lui qu’Armelle nous livre ses sentiments. Vient, le jour où ses parents apprennent son homophobie. Armelle est jetée dehors. On découvre la violence d’une mère face à sa fille. Armelle est un personnage tenace qui va enchaîner les échecs, les problèmes et pourtant, elle se relève toujours et réessaye. Au fur et à mesure, on va la voir s’émanciper.
Il y a aussi le personnage d’Inès, qui est le premier crush d’Armelle et qui va suivre une évolution intéressante. On la déteste au départ puis on apprend à la connaître. D’autres personnages font leur apparition au cours du roman comme un couple de mamans qui va offrir une stabilité à Armelle ou encore Reba.
L’homosexualité n’est pas le seul thème présent (même s’il est le plus présent) puisqu’on parle aussi du désir d’enfants et de ces femmes qui n’en veulent pas. On y montre que c’est un choix à respecter. On parle aussi de ces enfants que les parents ont fait marcher avec la Manif pour tous et qui, des années plus tard, comprennent qu’ils font partis de la communauté LGBT+.
Je vais être honnête ce livre ne m’a ni transcendé, ni appris quelque chose mais au final, c’était mieux que ce que j’espérais (même si parfois quelques termes, quelques tournures de phrases m’ont posé problème). Tout est allé un peu rapidement et même les solutions trouvées sont un peu faciles mais le personnage d’Armelle a une vraie force et était intéressante à suivre. C’est peut-être une lecture a conseillé aux jeunes qui veulent se tourner vers ce genre de problématique.
Les Maux Bleus est un roman compliqué à résumé puisqu’il est assez court et ne fait que 200 pages.
On retrouve donc Armelle, 16 ans, elle sait qu’elle aime les filles depuis trois ans mais ne l’a jamais dit à personne car ses parents sont assez conservateurs et elle assiste souvent à des scènes homophobes dans son lycée. Elle tient un carnet où elle note toutes ses pensées, ses troubles et c’est à travers lui qu’Armelle nous livre ses sentiments. Vient, le jour où ses parents apprennent son homophobie. Armelle est jetée dehors. On découvre la violence d’une mère face à sa fille. Armelle est un personnage tenace qui va enchaîner les échecs, les problèmes et pourtant, elle se relève toujours et réessaye. Au fur et à mesure, on va la voir s’émanciper.
Il y a aussi le personnage d’Inès, qui est le premier crush d’Armelle et qui va suivre une évolution intéressante. On la déteste au départ puis on apprend à la connaître. D’autres personnages font leur apparition au cours du roman comme un couple de mamans qui va offrir une stabilité à Armelle ou encore Reba.
L’homosexualité n’est pas le seul thème présent (même s’il est le plus présent) puisqu’on parle aussi du désir d’enfants et de ces femmes qui n’en veulent pas. On y montre que c’est un choix à respecter. On parle aussi de ces enfants que les parents ont fait marcher avec la Manif pour tous et qui, des années plus tard, comprennent qu’ils font partis de la communauté LGBT+.
Je vais être honnête ce livre ne m’a ni transcendé, ni appris quelque chose mais au final, c’était mieux que ce que j’espérais (même si parfois quelques termes, quelques tournures de phrases m’ont posé problème). Tout est allé un peu rapidement et même les solutions trouvées sont un peu faciles mais le personnage d’Armelle a une vraie force et était intéressante à suivre. C’est peut-être une lecture a conseillé aux jeunes qui veulent se tourner vers ce genre de problématique.
6/10
Je n’ai vraiment pas aimé ce livre, que j’ai trouvé très manichéen. Au final, le message était juste « être homophobe c’est méchant ». Alors, oui, d’accord, mais j’ai trouvé que cette construction était très basique. [spoilers] Quand les parents d’Armelle la mettent à la porte et qu’on comprend plus tard que sa mère ne l’a jamais vraiment aimée … Pareil j’ai trouvé ça très maladroit, surtout que ça donnait presque une sorte « d’excuse » à sa mère. Bref je n’ai vraiment pas aimé ce roman que j’ai trouvé très facile finalement, avec les gentils qui acceptent les homosexuels, et les méchants qui ne les acceptent pas.
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J’aurais probablement un avis similaire si je lisais le livre maintenant pour être honnête.
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